jeudi 1 avril 2010

34 – Denpasar – Kuala Lumpur

Le 1er Avril 2010

Je me réveille tôt, je dois encore faire mes bagages : contraintes Air Asia obligent (15Kg+7Kg). Je demande au gars de l’accueil de me trouver quelqu’un pour m’amener à l’aéroport à 11h30.

Je règle ma chambre et la moto. Problème, le papier d’assurance de la moto que je voyais tous les jours dans le coffre dessous le siège a disparu. Franchement, j’étais sûr qu’il y était encore la veille. J’ose espérer qu’il ne s’agit pas là d’une filouterie du loueur et je lui demande pour combien j’en aurais. Il m’explique que le papier doit mettre au moins une semaine pour être refait [200 000 R] et qu’ils ne pourront donc pas relouer la moto d’ici là. Il me fait le pack pour 300 000 R + 35 000 x 6 jours de location… un peu dégoûté mais bon, j’ai pas trop le choix !

Le transport pour l’aéroport arrive à l’heure, la course coûtera 50 000 R. J’arrive au bout de 20 minutes. Un Mc Do, et je file vers le check in bagages. Un responsable m’autorise à utiliser la balance d’un comptoir d’enregistrement vide. Je fais mes transvasements pour avoir la limite dans chacune de mes valises : heureusement je ne serais pas en surpoids !

Je monte vers le comptoir d’enregistrement : il est super loin de mon point de départ. Je ne le savais pas mais, avant de me diriger vers la salle d’embarquement, je passe devant un comptoir où l’on doit s’acquitter d’une taxe voyageur de 150 000 R…encore heureux que j’ai encore de l’argent sur moi !

Ca y est on embarque, ça me fait quelque chose de quitter Bali… pour sûr j’y retournerais !

L’avion décolle à 14h25. Pendant presque tout le vol je dors. Je remplis la fiche d’entrée sur le sol Malaisien. 15 min avant d’atterrir ça commence à remuer sévère ! On traverse d’énormes nuages.

Une fois arrivé je vais directement au comptoir pour prendre un ticket pour un taxi [100 MYR]. J’ai réservé par Internet il y a 2 jours dans un hôtel de Chinatown : le Chinatown Inn. 80 MYR la nuit. La ville est sous un déluge de pluie.

Le taximan est sympathique, on dirait un malbar. On discute un peu, je lui parle de la Réunion et il me parle de la vie quotidienne en Malaisie. On passe devant le circuit du grand prix de formule 1 qui doit avoir lieu dans 3 jours. Apparemment vaut mieux ne pas avoir de vols ces prochains jours sous peine de se retrouver dans d’interminables bouchons ! Le taximan m’indique de suite que mon hôtel se trouve dans une rue très commerciale et très passante de telle sorte qu’il ne pourra pas me déposer juste devant l’hôtel. Une fois arrivé sur place, je comprends ce qu’il voulait dire : la rue est bondée de monde et de stands, si bien que même avec mes bagages en main j’ai du mal à me frayer un chemin. Heureusement mon hôtel n’est qu’à 50m de là… mais il me faudra bien 5 min pour y arriver !

A mon arrivée, il faut payer de suite : 9 nuits de rang à payer [720 MYR] ça calme. Mais apparemment avec le GP qui approche il ne faut pas prendre le risque de se retrouver sans toit un seul instant sous peine de voir les hôtels un à un afficher complet.

Ma chambre est très propre, vraiment clean, la télé, le téléphone, des serviettes, des savons, du shampooing, de l’eau chaude etc… y a la clim aussi, mais elle est très forte et est centralisée : je ne peux rien régler. Je me pose enfin et premier réflexe : trouver où manger… aller encore un Mc Do pour faire simple… demain promis je mange local !

Je l’avais déjà remarqué il y a un mois, mais on se prend de méchantes claques à chaque fois entre la température à l’intérieur des bâtiments et la température extérieure !

Je rentre me coucher en sachant que j’ai maintenant tout mon temps (10 jours !) pour visiter Kuala.

mercredi 31 mars 2010

33 – Retour à Kuta

Le 31 Mars 2010

Réveil à 8h, petit dej’ et en avant pour un petit check.

Ce matin c’est encore pire qu’hier : la houle a grossi et le vent on shore est encore plus présent : ça craint ! Je retourne me coucher tellement je suis dégoûté. Vers 11h je commence à me préparer pour le check out. Je règle mes 2 nuits, et prends la route.

2 min plus tard je croise Olivier qui revient de la côte Est avec son pote Romain et Quentin. Je fais demi tour et on se pose au resto du Padang Inn pour un petit débriefing. A notre table, c’est le conseil des anciens : tous les proprio sont rassemblés et discutent du comment reconstruire ce qui a brûlé. Sans écouter j’entends quand même qu’il semblerait qu’ils souhaitent reconstruire mais de l’autre côté de la route, encore vierge.

Ca parle fort et c’est gênant, alors on se décale vers une autre table pour pouvoir enfin discuter. Visiblement, pour Olivier et ses potes la matinée a aussi été pourrie. Ils sont partis de l’autre côté du Bukit pour à nouveau trouver un vent on shore : et oui c’est possible du on shore des 2 côtés de la péninsule ! Méga nique hawaïenne sur toute l’île !!!

Quentin doit aussi rentrer sur Kuta, et Olivier et sa copine allemande doivent récupérer leur passeport pour une extension de visa… du coup on se donne RDV dans la soirée pour se faire un resto là bas.

Je suis Quentin pour aller à Kuta, et je découvre encore un nouveau chemin… décidemment, y en a des façons d’y arriver ! Il loge au Sorga Cottage à 50m de mon hôtel.

Dans l’après midi je pars faire un petit tour à pied dans Kuta. Quelques achats : imitation Oakley (O-Rey) à 40 000 R [annoncé 350 000 R !], colliers à 5 000 R [annoncé 40 000 R]… je commence à savoir négocier !

Je rentre à mon hôtel à 18h, heure du RDV. Tout le monde arrive et on se décide pour un resto d’ambiance qui a bonne réputation pour ses pizzas.

Décidemment, il me suit ! Dans ce resto je retombe encore sur mon voisin anglais de Padang que j’avais croisé à Ubud. Il part lui aussi demain, mais à 6h30 du matin : pas le même avion que moi !

Dernière soirée à Kuta, un dernier au revoir à un mec en or : demain c’est retour à la civilisation !

mardi 30 mars 2010

32 – Gros Vilain !

Le 30 Mars 2010

Ca y est le premier jour de gros annoncé est arrivé : ce matin à marée montante il y avait déjà une petite vague sympathique, mais j’attends la marée descendante, celle qui m’a porté chance tous les autres jours !

Il y a pas mal de gars à l’eau déjà, mais ça peut aller. Je vois quelques séries débarquer, mais pas de barrels à cause de la marée. Je pars faire un tour vers Ulu pour voir ce que ça donne par là bas. C’est plutôt consistant, sans être joli… et surtout un vilain on shore est en train de se pointer !!!

Je me mets à l’eau à Padang vers 14h, malgré le on shore, mais la houle est bien là, et c’est même bien costaud ! On est 3, un paddle board (il s‘est perdu lui !?), un australo en BBoard et moi. On attend que la marée soit basse, normalement c’est vers là que c’est parfait… malheureusement, ça devient de pire en pire : le vagues n’offrent qu’un take off énorme avant de se transformer en un bouillon qui traîne sur le reef presque sec.

Sur une bonne section j’envoie un bon rollo, mais en atterrissant, le bouillon me fait rouler sur le fond : Genou en compote, et bras un peu déchiré… c’est bon je sors, c’est pas un bon jour.

Je repars faire un tour pour voir si le on shore pourri aussi Ulu, et croise Olivier sur la route. On part se boire un verre sur la falaise d’Ulu. Mon genou me fait bien mal dans les marches. Là aussi la taille est là, pas grand monde à l’eau : les vagues sont ici aussi pourries par le on shore. Ca dégoutte forcément, mais bon j’espère que demain le vent sera autrement !

On se donne RDV au Yeye’s pour mon dernier dîner sur Padang sachant que je retourne sur Kuta demain. Un bon repas, une bonne partie de rigolade et au lit !

lundi 29 mars 2010

31 – Dom Tom connexion !

Le 29 Mars 2010

Aujourd’hui pas grand-chose de prévu, je prends mon petit dej et je pars checker au cas où ! Je traîne ici et là toute la matinée, un petit tour sur internet. Je mange au Padang.

Dans l’après midi, rien à se mettre sous la board apparemment, tant pis, je pars voir Olivier qui doit encore être chez Thomas Warung. Je le croise sur la route, il me raconte ses dernières aventures et la journée passe jusqu’à la tombée de la nuit.

On voulait décaler vers un resto, mais ce soir Ô miracle, Thomas s’est décidé à faire un barbecue de poisson : on se ravise et reste sur place. Ici (chez Thomas) s’est presque un évènement, du coup on est pas moins d’une 15aine à rester manger, du jamais vu, certains doivent même manger par terre ! Le repas se fait un peu attendre, mais franchement, quand il arrive, les assiettes sont à la hauteur de nos espérances !

Tranche de thon grillé, calamar, barracuda, crevettes, le tout fraîchement pêchés. On accompagnement, du riz, une sauce tomate maison, et des brèdes. Je mange le thon : un délice ! Le barracuda est beaucoup moins bon, et pour le reste je laisse Olivier s’en occuper. Je rencontre un autre pote d’Olivier, Quentin, ingénieur français en je-sais-pas-quoi et qui ponctue son VAE d’un an au Vietnam par un trip surf à Bali.

La soirée se passe bien. Thomas est un peu vieux et lunatique, des fois on dirait qu’il a fumé. Au moment de payer, on doit négocier, mais on s’en sort pour 75 000 R par tête. Ce qui est plutôt honnête ! Il aura de quoi parier pour ses prochains combats de coq : sa grande passion !

Retour à la chambre, demain ça surfe !

dimanche 28 mars 2010

30 – Retour sur Padang… ça sent le brulé

Le 28 Mars 2010

Je voulais continuer à faire le touriste le reste de mon séjour. On m’avait notamment fortement conseillé Amed… mais voilà, on annonce presque 2,5m de houle, et ma board me démange.

Je règle mes nuitées, et garde la moto. Je laisse mes bagages inutiles en consigne à l’hôtel et je retourne donc au Padang Inn.

Ca y est je commence à bien me repérer maintenant, je retrouve mon chemin très facilement. Je me prends une sacrée saucée sur la route, première grosse pluie sur la côte : ça fait bizarre, et ça calme !

En arrivant, tout ce qui faisait parti de l’hôtel et qui bordait la route a brûlé, sauf le resto. Je me renseigne, personne ne sait trop rien, sauf que tout à brûlé hier dans la matinée.

J’en suis désolé pour eux, mais apparemment tout le monde en rigole maintenant, et se projette dans l’avenir. En même temps, vu les toits de chaumes, ça leur pendait au nez !

Heureusement, côté chambres, tout est intact… seul problème, certaines clés de chambres ont brûlé et ils ne peuvent pas remplacer les serrures de suite. Je récupère tout de même ma toute première chambre à 150 000 R tout en sachant que je n’y resterais que 2 nuits avant de retourner sur Kuta.

Demain et après demain, y a du gros qui doit débarquer !

samedi 27 mars 2010

29 – Dernier jour à Kuta

Le 27 Mars 2010

Ce matin c’est farniente ! Piscine, soleil, pépère sur une chaise longue. A midi je pars retrouver Damien et Sophie, ils sont en train de remballer, le check out est à midi ! Ils déposent leurs affaires dans ma chambre et partent retrouver un ancien collègue de Damien pour déjeuner. Je m’enfile un McDo [40 000 R]. A 14h on se retrouve pour aller faire un dernier petit tour en ville. Sophie veut se faire la totale : manucure, pédicure, et Damien cherche un chausson pour sa board.

Il y a plein de confectionneurs de housse sur mesure tout autour du Brasil. Il n’a pas le temps de se la faire faire sur mesure, aussi on vogue d’ateliers en ateliers en espérant en trouver une déjà faite. Il la trouve enfin, et la négocie pour 70 000 R. On continue notre petit tour en faisant quelques magasins ici et là. Finalement après 2h de shopping, on retrouve Sophie qui n’en a pas encore fini avec ses soins. On se décide avec Damien à se refaire un petit massage des pieds [70 000 R]. Et hop, encore de la gourmandise, voire de la luxure ! J’en ai presque honte ! Mais c’est tellement bon !

Encore une fois, 1h ça passe trop vite ! Je ne pensais pas qu’on pouvait masser les pieds aussi longtemps sans être rébarbatif. Sophie, elle, en a pour 145 000 R après 3 heures de soins.Il est l’heure de rentrer, Damien et Sophie doivent prendre leur avion. Ils espèrent venir à la Réunion pour voir des connaissances l’année prochaine, ça me ferait plaisir de les revoir !

Bon vent les amoureux !

vendredi 26 mars 2010

28 – La Monkey Forest

Le 26 Mars 2010

Aujourd’hui c’est réveil pépère, 10h. Je pars à l’accueil demander l’heure du check out : 11h !!! Galère !!! Eric et Céline ont prévus de rester une nuit de plus, mais avec Damien et Sophie on veut rentrer sur Kuta dans la soirée. On dépose nos affaires avec Eric et rendons les clés. On part manger un bout vite fait avant d’aller à la forêt.

Elle porte bien son nom. On est à peine à l’entrée que déjà une demi douzaine fait de ravages auprès des commerçants environnants. L’entrée est payante [20 000 R]. Il y en a de partout, des bébés et des gros, et le lieu est magnifique. Ils s’intéressent très rapidement à tout ce qu’ils peuvent chipper, même s‘ils ont l’air moins vicieux qu’à Uluwatu. On peut se laisser approcher, voire grimper dessus, mais dans aucun cas essayer de les toucher ! Céline en a fait les frais : elle s’est fait mordre. C’est pas cool quand on sait qu’ils peuvent refiler un tas de saloperies.

On parcourt la forêt et le temple en son centre. Ici et là, des ouvriers sculptent dans la pierre des statues à coups de pioche mais avec une précision chirurgicale !

Des singes se baignent, ça fait bizarre, ils ressemblent à des rats ! Le tour est bouclé en 2h, il est temps pour nous de retourner à Kuta !

De retour à l’hôtel je retrouve mon premier voisin anglais, il vient d’arriver et profite de la piscine. Je lui fais part de ce que l’on a fait ces 2 derniers jours, et s’empresse de se renseigner pour effectuer un trek comme nous l’avons fait.

On récupère nos affaires et nous prenons la direction de l’atelier du souffleur de verre. Malheureusement ses indications étaient un peu trop floues, et on ne le retrouvera pas. On boit un dernier verre avec Céline et Eric, et on reprend la route vers Kuta.

Sur le chemin, en arrivant sur Seminiak, Damien et Sophie crèvent à nouveau, là par contre ça va être compliqué, il est 18h30 et presque tous les garages sont fermés. Ils devaient de toute façon récupérer les sacs fait sur commande pour Sophie dans le coin. Je les laisse là, et ils me demandent de nous trouver une chambre pour ce soir. J’arrive à l’hôtel où sont mes affaires. Ils ne leur restent plus qu’une chambre. Je la réserve pour moi, et me dirige vers l’hôtel où j’ai passé mon Nyepi le Suji Bungalow qui est à 10 mètres de là. Je réserve une chambre pour les malchanceux de la route. Vers 20h ils arrivent enfin. Damien a réussi à trouver quelqu’un qui a résolu son problème en 5 min et pour 45 000 R : prix sympa et service super rapide ! Sophie a récupéré ses sacs. Tout est bien qui fini bien !

On dépose nos affaires et nous partons faire un tour pour manger. Ce soir ça sera le Brasil au Nord de Kuta. Endroit simple et pas cher, on y mange bien. Ils doivent poursuivre leur tour du monde en Australie, et le départ c’est pour demain soir ! Ils n’ont pas encore eu le temps de se faire un massage et juste à côté il y a un centre de massage qui a l’air plutôt clean ! Ils me convainquent et c’est parti : Massage Balinais pour tout le monde [82 500 R/heure]. L‘accueil à « l’Inner Glow »est super : un verre d’eau, le choix entre 4 huiles de massages aux vertus et parfums différents et un lavage en douceur des pieds. Dans la pièce de massage, tout est propre, et ça sent bon. On se déshabille et enfile un slip en papier très « classe ». Le massage commence face contre terre. La tête passe au travers d’un coussin qui donne sur un grand bol parfumé et parsemé de pétales.

Le massage commence : une jambe puis l’autre, les pieds, le dos les épaules et la tête. Le but du jeu c’est de profiter de chaque instant et donc d’essayer de ne pas s’endormir. Pourtant, c’est tellement relaxant qu’à la moindre inattention on rejoint Morphée ! Passage sur le dos pour se faire masser le côté face. Toujours aussi délicat et bienfaiteur : le must reste quand même le massage du visage.

L’heure est écoulée, la tête bien enfarinée, comme après une sieste qui n’a pas assez durée. Je retrouve Damien et Sophie qui étaient dans une autre pièce… on est sur un nuage… En bas on nous offre une tasse de thé, excellent par ailleurs, et on passe à la caisse avec la promesse de revenir tellement c’était bien !

On peut rentrer, le sommeil ne sera pas dur à trouver, et je déconseille donc ce type de massage en matinée !

jeudi 25 mars 2010

27 – Ubud : Trekking

Le 25 Mars 2010

Ubud est à une 40aine de kilomètres de Kuta, on en aura pour pas loin d’1h30 en scooter. On n’a pas réservé d’hôtel, aussi, il ne faudra pas trop traîner ce matin pour arriver assez tôt là bas et trouver un hôtel. Je prépare mes affaires, je n’emporte qu’un sac à dos, le reste sera en consigne à l’hôtel (gratuit). Je règle ma nuit [100 000 R], tout en gardant la moto. Mon pneu est légèrement dégonflé, à l’hôtel on me demande de le regonfler sur la route.

Il est 9h30, il faut y aller : Damien et Sophie, Eric et Céline et enfin moi nous suivons pour aller à Ubud. Par contre Ubud n’est pas très bien indiqué. On se dirige vers Denpasar, mais à chaque feu rouge on interroge les gens pour chercher notre direction. Encore une fois Eric se fait arrêté, mais cette fois il a tout : Casque, Permis etc… Il est quand même verbalisé !? Le comble c’est que le motif est que ses camarades (nous) ne se sont pas arrêtés sur ses indications !

Un peu plus tard, un homme très sympathique nous propose de le suivre un bout de chemin pour nous montrer la direction, vraiment cool ! Il m’indique même où regonfler mon pneu et me dit que je n’aurais que 1 000 R à payer. Finalement nos routes se séparent mais il nous a déjà bien aidé.

Enfin, sans trop y croire on arrive à Ubud. On s’arrête dans un resto français « RendezVousDoux ». Le proprio nous accueille avec le sourire. On voulait juste boire un verre, mais finalement on prendra notre repas ici. On parcourt le Lonely Planet afin de repérer les hôtels potentiels, et le proprio se propose de nous indiquer quelques bonnes adresses qu’il s’empresse de faire appelé par ses employés pour voir s’il y a de la place. Pas de chance… aucun de ces hôtels n’a 3 chambres de libre.

Céline prend les choses en main, et commence à appeler un à un les hôtels de notre guide. Enfin elle trouve un hôtel qui peut nous accueillir, la réservation est faite. Dans le même temps le proprio, Etienne (je crois), nous parle d’un trekking auquel son association d’expat français participe dans l’après midi.

Nous sommes les bienvenus, et cette idée nous emballe tous, même si le concept de trek reste plutôt flou pour la plupart d’entre nous.

Un de ses employés nous accompagne en moto jusqu’à notre hôtel, et l’on peut déjà constater que le cadre est superbe, et les chambres, bien que de standing différent et toutes au même prix [250 000 R/nuit] sont impeccables (clim, eau chaude et une chambre a même la télé et un frigo). La piscine est magnifique, et l’on ne tarde pas à en profiter ! Pas longtemps, car il faut repartir vers le resto où l’on a RDV pour rejoindre le point de départ du trek.

Pour la première fois depuis mon arrivée, il pleut énormément : en 5 min je suis totalement trempé, chaussettes et chaussures comprises. Quand il pleut ça ne fait pas semblant !

On arrive, sous la pluie, après 15 min de route à un parking proche d’un temple. Sur place, on s’inscrit au trek [50 000 R/pers.] et là on peut profiter de boissons à volonté. Les rudiments du trekking nous sont résumés par Etienne : Parcours que l’on peut faire en marchant ou en courant, balisé par des confettis de papiers au sol qui nous indiquent que l’on est sur le bon chemin. Possibilité en cours de route de choisir entre parcours long ou parcours court, indiqué au sol aussi. Des petites subtilités concernant des pièges et autres marquage au sol nous rappellent qu’il s’agit aussi d’une sorte de course d’orientation. Mais le plus important pour nous, c’est que tout cela se déroule au milieu de la forêt et des rizières du coin !

S’est parti : dès les premiers pas je constate que mes petites Puma à semelles plates ne vont pas m’aider dans ces chemins boueux et rocailleux extrêmement glissants. Très vite, Damien, qui lui, est bien équipé part devant, suivi de près par Sophie. Derrière on se retrouve Céline, Eric et moi, avec des chaussures pas du tout adaptées. Pas grave, on profitera du paysage plutôt que de faire la course !

On traverse quelques rivières (heureusement on était déjà trempés), des rizières immenses, et de la forêt bien fournie dans des pentes hyper raides et glissantes. Tous les 3 on se laisse vite distancés. On se perd même : satanés confettis, on ne les trouve plus. Marche arrière, pour enfin retrouver notre chemin. Nous sommes partis vers 16h, et la nuit tombe vers 19h.


On a pris le parcours long… on n’est pas arrivés ! Malgré tout, vers 18h45, on arrive sur de la route et Etienne est venu nous chercher en moto : on est vraiment les derniers des derniers ! Il nous restait encore 1,5 km à faire et on en avait déjà parcouru 9, pas mal quand même !

En arrivant sur le parking on retrouve Damien et Sophie. Ils ont mis une heure à faire le parcours court, et depuis ils arrosent ça à coup de Bintang comme tous les autres arrivés. C’est une ambiance de fête mais nous, les derniers on ne profitera que des 15 dernières minutes vu que la nuit tombe.

Nous suivons Etienne pour retourner vers le centre d’Ubud et enfin pouvons apprécier les bienfaits d’une douche bien chaude de retour à l’hôtel.

Je nettoie de fond en comble mes chaussures pleines de boues et nous nous retrouvons pour aller manger quelque part. Il est tard, 21h30, et la plupart des restos sont sur le point de fermer. On en trouve un qui accepte de nous servir, je commande un bon vieux steak-frites bien mérité [35 000 R]. Visiblement le personnel est pressé de nous voir partir car ils doivent fermer. On se déplace donc vers un bar juste à côté où l’ambiance est plus détendue.


Damien se commande un club sandwich : un des plus beau / gros que j’ai jamais vu ! Il doit éponger tout ce qu’il a bu pendant 2h à nous attendre et récupérer de ses effort : il a couru lui ! On rencontre un autre français, souffleur de verre, et il nous propose de passer le voir demain à son atelier. Je rentre me coucher, je suis fatigué, et demain on a prévu d’aller dans la Monkey Forest.