samedi 6 mars 2010

8 - Bali : Ulu Watu - Bingin

Le 06/03/2010
Allez savoir pourquoi, après 3h de sommeil, j'ai les yeux grands ouverts! Un nouveau réceptionniste est à l'accueil. Je lui demande comment ça se passe pour louer une moto. Je n'ai pas cru bon de faire faire un permis international pensant pouvoir louer un 50cc... raté ! A part pour un vélo, le permis international sert pour tous les moyens de transports! Mais c'est pas grave, il me dit que ça ne pose pas de problèmes : [50 000 R /jrs pour un scooter à vitesse automatique, 40 000 R /jrs vitesse manuelle], je ne prends pas l'option "attache surf" pas bien dimensionné pour un bodyboard.
Pour la chambre et pour la moto, les prix sont dégressifs selon la durée de la location et on ne paye qu'à la fin.
Je descends au pont de Padang à 300m de là, et je vois (sous la lumière de la lune) que c'est petit et que la marée est bien basse... faudra encore attendre pour enquiller un Padang de feu...
Pas grave je retourne voir le réceptionniste et je lui demande où je peux trouver un Gabier ("ATM" en local). Il est très gentil et me propose de m'emmener en voiture pour me montrer : Environs 3-4km. Je retire 1 000 000 R (ça fait drôle!), histoire d'être tranquille un peu de temps. Sur la route je lui dis que Padang n'a pas l'air de marcher. Il m'explique alors comment aller à Ulu Watu. Il est 8h, je prends mon petit déjeuner au resto de l'hôtel : un jus d'orange divin et un succulent pancake banane arrosé de lait concentré [6 000 R + 13 000 R]. Je ne prends jamais de petit déjeuner... ça va changer !
C'est parti !!! Direction ce spot dont on m'a beaucoup parlé! J'arrive d'abord, au bout de 5-10 min de scooter, au point de vue d'Ulu Watu. Là, la houle est plutôt consistante, il y a du monde à l'eau... tant pis je veux surfer vite !!! Un peu après le point de vue, un parking je vois qu'il est payant (comme presque partout autour des spots de surf) mais personne ...tant pis! Je me gare, et descends les dizaines (centaine?) de marche qui amènent en bas de la falaise... et là c'est l'extase : on ne voit pas encore le spot mais en traversant l'escalier bordé par les différents warungs (qui font resto et parfois chambres à louer) j'aperçois le banc de sable abrité par les pents de falaise creusés par la houle : c'est là la mise à l'eau d'Ulu Watu!
La session en elle même n'est pas fameuse, quelques séries à 1m50, du monde (+ de 60 : français, australos, indos, anglais, brésiliens...etc.) répartis sur près de 400 m sur les différents pics. Je vois un surfeur se caller 2 fois 3 secondes dans un tube mais ces vagues là... elles sont pas pour moi... ça joue trop des coudes là haut, je vais rester face point de vue en haut de la falaise car il y a moins de monde, et quand la série débarque, c'est pas mal là! Total capital (3h) : 7 vagues, 2 casquettes, 360 / reverse à gogo mais rien pu envoyer... et à mon retour sans savates, je manque de me brûler les pieds sur ces marches où il n'y a pas la moindre ombre. En haut, les femmes en charge du parking ne me ratent pas, je leur paye le parking [3 000 R].
Je retourne à l'hôtel, c'est l'heure du repas. Je rencontre enfin mes voisins de terrasse. Ils sont anglais et très sympathiques (1 surfeur et 1 bodyboarder). La veille au soir à 21h ils étaient déjà couchés, et ce matin ils sont allés à Canggu. On échange nos impressions sur nos sessions matinales. Je pars commander un "Chicken burger" et une bouteille d'eau [30 000 R + 6 000 R] et reviens sur la terrasse pour continuer à discuter en mangeant. Ils se sont un peu amusés là bas mais pas assez pour oublier les 2h de route qu'il leur a fallu pour y aller (à 5h du matin, personne sur la route, mais ils se sont perdus...) et 1h20 au retour.
Le bodyboarder compte dormir dans l'après-midi, son pote me propose de me montrer Bingin... et bien heureusement !!! Parce que seul je ne suis pas sûr que j'aurais su comment y aller. Là encore, parking à payer et toujours une bonne centaine de marches à descendre au milieu des warungs. La houle n'est pas très grosse, mais il y a plus d'1 mètre. C'est joli, mais 15 personnes pour un seul pic... c'est que le premier jour, j'espère en avoir de pures sessions sans trop de monde (sic). 3 vagues, 1 tube, quelques 360, et puis s'en va. Les petits indos savent se garder les meilleure vagues, et ne nous laissent pas grand chose... c'est de bonne guerre, on est chez eux après tout!
Comme pour Ulu Watu, la remontée des marches est un sport à lui tout seul! Très fatiguant après une session!
Une bonne grosse sieste car je suis complètement lessivé. Le soir arrive, je passe un instant checker mes mails & Facebook, ainsi que quelques news de la Réunion (13 min = 4 200 R).
C'est l'heure du repas. Le Padang Inn est quand même bien foutu : les chambres, les locations de moto/voiture, l'aire de jeu (billard+ping-pong), la salle Internet, le mexicain, la pizzeria, la location de surfs, le resto, l'essence : tout est à moins de 30 m!
Avec les 2 anglais, on va au resto mexicain : un "Big Boy Bacon Cheese Burger" pour moi avec un jus de mangue [50 000 + 20 000].... délicieux! (Vive le régime!)
On enchaîne sur un petit tournoi de ping-pong... Angleterre 2 - France 0... Je me fais plucher mais bon eux ils s'entraînent depuis plus longtemps car arrivés 4 jours avant moi! Ils me disent qu'ils doivent déjà partir le lendemain... très content de les avoir rencontrés!
Je pars me coucher en repensant à mon premier jour à Bali : excellent!

vendredi 5 mars 2010

7 - Malaisie - Bali



Le 05/03/2010
J'étais arrivé à mon hôtel en taxi. Cette fois, je vais essayer une solution moins coûteuse, mais plus longue (tout payé le jour même et sans réservation) : 200 m à pieds de mon hôtel à l'arrêt du monorail [Bukit Bintang]. Direction le "KL Sentral" [2.10 MYR] qui est fonctionnel mais toujours en construction et qui servira de hub inter-transports (Bus, Monorail, Train, Avion) [15 min]. Une fois sur place, direction l'un des cars de Air Asia. Cette compagnie low cost a très bonne réputation et pour [8 MYR] permet de rallier KL Sentral à LCCT, l'aéroport "Low Cost (Carrier Terminal)" de KL. Après un peu plus d'une heure de trajet, enfin j'arrive à LCCT. Pour être à l'aise, prévoir de partir de KL 3h avant le décollage [Fin enregistrement bagages : 45 min avant décollage].
Lors de ma réservation j'avais déclaré voyager avec un bagage à main, et un sac de moins de 15kg : pour cet aller ça ira, mon sac à dos fait 6,6Kg [Poids max d'un "hand luggage" 7Kg], et ma housse de bodyboard, remplie à craquer, fait 13,6Kg. Tout se passe bien, aucun supplément à payer! Ca y et je peux me faire (encore) un Mc Do [Menu Big Mac XL : 14 MYR] (ils n’ont pas de mayo, par contre leur sauce piquante est trop bonne!). Passage dans la zone d'embarquement, au moins 2 contrôles consécutifs de passeport. Pas le temps d'aller au duty free...
Enfin, l'embarquement, et déjà, le sourire aux lèvres. L'avion contient environs 100 places, toutes occupées, et on se rend tout de suite compte que l'air malaisien est très humide. En effet, de la brume sort des aérateurs personnels de climatisation. Tout l'intérieur de l'avion est dans le brouillard. Le décollage est parfait, l'air se clarifie, et c'est parti pour 3h de vol. Pas de décalage horaire entre la Malaisie et Bali. Je remplis le formulaire du visa Balinais. Enfin, la côte Balinaise, excitation à la vue de la mer même si elle à l'air plutôt calme, et mention spéciale pour le pilote qui a réussi le meilleur atterrissage que j'ai jamais eu : 0 secousses !
Là tout s'accélère, après le temps que j'avais perdu en arrivant à KL à attendre de passer l'immigration, je fonce pour ne pas avoir à attendre. Première étape, montrer le visa obtenu pour l'entrée sur le sol malaisien (je ne m'y attendais pas! je croyais l'avoir perdu) et je m'acquitte du Visa Balinais (Valable 30 jours) pour 99 MYR. Je suis dans les premiers. J'arrive devant un premier contrôleur qui inspecte longuement mon passeport me glisse un "Bon'jour kom'anss ava ?" puis le second qui doit tamponner mon passeport. Comme son prédécesseur, avec le sourire, je vois qu'il est amusé par le fait que je viens de France, il me demande de lui traduire en français les 2 mots qu'il a écrit sur un papier : "Man" & "Woman", je m'exécute : j'écris "Homme" puis "Femme". Il lit ces 2 mots et je le reprends sur la prononciation. Dans tous les cas, bon nombre de personnel aéroportuaire ont des leçons à prendre de leurs collègues balinais, car je suppose qu'il testait par là le fait que j'étais bien français (même si le test était léger) le tout dans une ambiance bon enfant et très sympathique.
Direction la récupération des bagages. Chanceux? En tous cas mes bagage sont déjà là, et à peine ais-je le temps de me retourner qu'un "porteur" vient me prendre mes 2 sacs. Ca fait bizarre au début mais bon, ça soulage. J'aperçois alors les douanes... et là, c'est le stress. Tout le monde est très gentil et a le sourire, et on a beau savoir que l'on a rien à se reprocher, mais lorsqu'on sait que la moindre drogue peut amener à la peine de mort, ça calme ! On voit alors que tout le monde rit jaune lorsque le maître chien "fait son spectacle". C'est vrai que ses mots et son attitude avec le chien sont plus que drôles, mais on ne peut pas s'empêcher d'avoir le coeur qui s'emballe lorsqu'il s'approche de nous ou de nos bagages. C'est bon rien à signaler. Je donne mon papier de déclaration aux douanes, et enfin je suis dehors !
Là, ça redevient speed, tout le monde vous encercle "Need Transport?", "Where do you stay?", "Need exchange money?". Du coup la première chose que je dois faire c'est échanger quelques euros, et là d'un comptoir à l'autre aussi ça se bouscule à qui mieux mieux. Je ne sais pas si j'ai un bon taux, j'échange 50€ [taux 1€ = 12 200 R], et j'obtiens 610 000 R. Là, le porteur me demande un dédommagement, il me montre un billet de 10 000 me faisant comprendre que c'est la somme qu'il attend. Je lui donne un billet, et là il me remercie de tout son coeur et vas-y les "my friend", "you're the best"... et alors je me rends compte que je me suis trompé de billet... 100 000 dans sa poche. Satanés zéros !!! Pas facile de s'en rendre compte sans avoir l'habitude! Tant pis ! Maintenant, je me laisse aborder par un taxiteur. Je lui dit que je ne sais pas trop où aller, mais que je souhaite aller vers Bingin / Padang. Il me renvoie vers le guichet afin d'obtenir un ticket de transport : 135 000 R pour moi et mes bagages pour aller Padang Padang.
Dans le taxi il me propose des noms d'hôtels, mais je lui dis que je n'ai pas un gros budget. Alors il me parle du Padang Padang Inn. Ce nom m'est familier... va pour le Padang Inn !!
A notre arrivée à "l'hôtel", il me semble qu'il explique en balinais au réceptionniste que je n'ai rien réservé et s'il reste de la place... apparemment c'est bon, il est presque 20h, ça y est j'ai ma chambre ! Je me pose, ma chambre est face à l'entrée principale de l'hôtel, des voitures, des motos, des planches de surf et de bodyboard sur certaines terrasses... je ne me suis pas trompé, je suis au bon endroit! [150 000 R /jrs]
Il y a 2 lits simples (oreillers + drap housse mais pas de quoi se couvrir), une commode, une table, une chaise, un miroir, des toilettes et l'eau froide. Les 2 prises murales sont comme en France et le ventilateur du plafond et les lumières marchent bien. Tout est propre juste quelques "tags" sur la porte de la salle de bain rappelle le passage d'autres surfeurs (Team PSU entre autres). Je suis bien ! Il fait chaud, je défais mes sacs, et prend une bonne douche froide (pas le choix).
Ma terrasse est commune à une autre chambre identique à la mienne, 2 anglophones y logent, et je vois un bodyboard à l'extérieur, au milieu des chaises et des tables basses. Il est 22h, je me couche, et ne m'endors qu'à 3h du matin...

jeudi 4 mars 2010

6 - Malaisie : 1ers pas dans la ville

Le 04/03/2010

Hier soir, je suis parti au Mc Do. Pas très original, mais une valeur sûre ! Sauf que j'étais un peu déçu par le fait qu'il n'y ait pas d'Internet (panne ponctuelle soit disant...), dommage !! Je comptais là dessus pour savoir comment retourner à l'hôtel. Une dame assise à côté de moi essayait aussi de se connecter. Je lui demande si elle y arrive, et on découvre qu'on est tous les deux français. Elle me laisse photographier le plan de KL de son "Lonely Planet" : me voilà tiré d'affaire.

Il m'a fallu un certain temps avant de comprendre pourquoi seule la lumière de la salle de bain de ma chambre d'hôtel s'allumait... c'est bête mais il suffisait de mettre la carte qui sert à l'ouverture de la porte dans le porte-carte de l'entrée pour activer le disjoncteur! Enfin !!! La clim, la télé (100% locale), et les prises pour recharger ce qui doit l'être! Sauf que là, problème! C’est pas les mêmes prises... direction Low Yat Plazza, "La Mecque" de la technologie pour trouver mon adaptateur et profiter pour regarder les prix!

A première vue, le bâtiment est assez grand, il doit y avoir 4 ou 5 niveaux et tout ce qui tourne autour de l'informatique, de la photographie, de l'enregistrement vidéo et de la téléphonie s'y trouve. Des petits, des grands, des anciens, des nouveaux... mais franchement, pas de super tarifs! Moins chère qu'à la Réunion, mais souvent plus chère que sur les sites de vente en ligne que j'ai l'habitude de consulter. Bien sûr, il y a quelques exceptions : disques durs, mémoire...etc. mais c'est à peu près tout. Enfin, j'ai trouvé mon adaptateur [5 MYR] !

Sur le retour je passe par le "Lot 10". Un grand centre commercial où il y a de tout et n'importe quoi : de l'informatique et de la téléphonie bien sûr, des vendeur de bonbons, de voiture, de vêtements ou de chaussures... des salles de jeu vidéos, des tatoueurs, etc. Sur 4 étages, sans réelle organisation thématique, pas facile de se savoir si l'on est déjà passé par tel ou tel endroit tellement tout se ressemble.

Vite!!! Retourner à l'hôtel pour profiter de la piscine avant de manger! Au Kopityan, restaurant de l'hôtel, je prends une formule à 12 MYR : Petite salade, petite soupe, une belle assiette de légumes et une hanche de poulet, et enfin un dessert, sous forme de gélatine. Direction les Tours Petronas !!

On peut les voir de pratiquement partout quand on est à KL, du coup, pas besoin de plan pour y aller, le retour c'est autre chose. Arrivé au pied de ces dernières, c'est vraiment impressionnant. Une oeuvre d'art presque à chaque entrée, dans le hall tous les magasins chics du monde (Cartier, Chanel... et d'autres que je ne connaissaient pas). De l'autre côté du hall on arrive sur un immense et magnifique espace vert. Des fontaines, des jeux pour enfants, des endroits pour faire trempète : Parfait pour prendre un pause entre midi et 2 pour les nombreux conférenciers que j'ai pu croiser dan le hall.

Enfin je retourne à l'hôtel, et de ma chambre je peux voir que ce que je pensais la veille être un léger brouillard, est en fait un nuage de pollution qui empoigne la ville par tous temps... un des mauvais points de KL!

Ce soir, pour faire mon occidental pas intégré, je vais au KFC. Un menu avec des frites, un burito au poulet et une hanche de poulet frie... hyper copieux [13 MYR]

Demain je pars pour l'aéroport direction Bali!!!!!

PS : Joyeux Anniversaire Nico !!

mercredi 3 mars 2010

5 - Arrivée à Kuala Lumpur

Ca y est, la machine et lancée. Il y a 5 jours je réservais 2 nuits à l'hôtel "Radius International Hotel Kuala Lumpur" via internet (145 MYR/nuit)... et ce soir j'y suis. Parti de St-Denis hier à 18h, très courte escale à Maurice, puis nouveau départ direction KL à 20h20, j'arrive au Kuala Lumpur International Airport (KLIA) à 7h30 heure locale ce matin... soit 3h30 du matin équivalent Réunion... dur dur le décalage horaire sans avoir pu dormir dans l'avion. Petite remarque, ne rien acheter de "liquide" en duty free au départ de la Réunion sous peine de voir la douane Mauricienne jeter vos achats lors du transit. L'arrivée à KLIA ressemble un peu à une course contre la montre où plus on va vite moins on attend à la présentation du passeport. Remplir le formulaire "Immigration" donné dans l'avion ça sera déjà ça de gagné. Ensuite il faut, à la descente de l'avion, prendre le premier "tram" qui vous ramènera de l'autre côté de l'aéroport (j'ai perdu du temps à me demander où je devais aller... j'ai suivi la foule). Une fois débarqué... l'attente... 30 minutes à faire la queue pour franchir l'immigration (c'est là que vous aurez gagné du temps si vous avez pris auparavant le 1er tram). Une fois franchis, arrivée dans le hall de récupération des bagages. Tout se fait rapidement, franchissement des douanes (j'ai pas vu de douaniers!?) et enfin arrivée dans le hall de KLIA. Echanger quelques euros au bureau de change (ce jour : 100 euro = 440,20 MYR). Prendre un ticket "Airport Taxi" en donnant le nom de l'hôtel, ce qui défini la zone /tranche tarifaire à régler (74,30 MYR). Taximan froid mais professionnel. Quelques frayeurs...mais surtout à cause de la conduite à gauche. 45 min plus tard, arrivée à l'hôtel, très fatigué. Check-in standard à 14h... il et 10h, on me propose d'entrer de suite dans la chambre pour 100 MYR de plus et on me baragouine un truc concernant la vérification de ma carte bleue, qui consiste à me faire payer une certaine somme pour vérifier que l'hôtel peut accéder à mon paiement en ligne effectué 5 jours plus tôt... la fatigue l'emporte, je dis oui à tout. Au lit!!!