Le 25 Mars 2010
Ubud est à une 40aine de kilomètres de Kuta, on en aura pour pas loin d’1h30 en scooter. On n’a pas réservé d’hôtel, aussi, il ne faudra pas trop traîner ce matin pour arriver assez tôt là bas et trouver un hôtel. Je prépare mes affaires, je n’emporte qu’un sac à dos, le reste sera en consigne à l’hôtel (gratuit). Je règle ma nuit [100 000 R], tout en gardant la moto. Mon pneu est légèrement dégonflé, à l’hôtel on me demande de le regonfler sur la route.
Il est 9h30, il faut y aller : Damien et Sophie, Eric et Céline et enfin moi nous suivons pour aller à Ubud. Par contre Ubud n’est pas très bien indiqué. On se dirige vers Denpasar, mais à chaque feu rouge on interroge les gens pour chercher notre direction. Encore une fois Eric se fait arrêté, mais cette fois il a tout : Casque, Permis etc… Il est quand même verbalisé !? Le comble c’est que le motif est que ses camarades (nous) ne se sont pas arrêtés sur ses indications !
Un peu plus tard, un homme très sympathique nous propose de le suivre un bout de chemin pour nous montrer la direction, vraiment cool ! Il m’indique même où regonfler mon pneu et me dit que je n’aurais que 1 000 R à payer. Finalement nos routes se séparent mais il nous a déjà bien aidé.
Enfin, sans trop y croire on arrive à Ubud. On s’arrête dans un resto français « RendezVousDoux ». Le proprio nous accueille avec le sourire. On voulait juste boire un verre, mais finalement on prendra notre repas ici. On parcourt le Lonely Planet afin de repérer les hôtels potentiels, et le proprio se propose de nous indiquer quelques bonnes adresses qu’il s’empresse de faire appelé par ses employés pour voir s’il y a de la place. Pas de chance… aucun de ces hôtels n’a 3 chambres de libre.
Céline prend les choses en main, et commence à appeler un à un les hôtels de notre guide. Enfin elle trouve un hôtel qui peut nous accueillir, la réservation est faite. Dans le même temps le proprio, Etienne (je crois), nous parle d’un trekking auquel son association d’expat français participe dans l’après midi.
Nous sommes les bienvenus, et cette idée nous emballe tous, même si le concept de trek reste plutôt flou pour la plupart d’entre nous.
Un de ses employés nous accompagne en moto jusqu’à notre hôtel, et l’on peut déjà constater que le cadre est superbe, et les chambres, bien que de standing différent et toutes au même prix [250 000 R/nuit] sont impeccables (clim, eau chaude et une chambre a même la télé et un frigo). La piscine est magnifique, et l’on ne tarde pas à en profiter ! Pas longtemps, car il faut repartir vers le resto où l’on a RDV pour rejoindre le point de départ du trek.
Pour la première fois depuis mon arrivée, il pleut énormément : en 5 min je suis totalement trempé, chaussettes et chaussures comprises. Quand il pleut ça ne fait pas semblant !
On arrive, sous la pluie, après 15 min de route à un parking proche d’un temple. Sur place, on s’inscrit au trek [50 000 R/pers.] et là on peut profiter de boissons à volonté. Les rudiments du trekking nous sont résumés par Etienne : Parcours que l’on peut faire en marchant ou en courant, balisé par des confettis de papiers au sol qui nous indiquent que l’on est sur le bon chemin. Possibilité en cours de route de choisir entre parcours long ou parcours court, indiqué au sol aussi. Des petites subtilités concernant des pièges et autres marquage au sol nous rappellent qu’il s’agit aussi d’une sorte de course d’orientation. Mais le plus important pour nous, c’est que tout cela se déroule au milieu de la forêt et des rizières du coin !
S’est parti : dès les premiers pas je constate que mes petites Puma à semelles plates ne vont pas m’aider dans ces chemins boueux et rocailleux extrêmement glissants. Très vite, Damien, qui lui, est bien équipé part devant, suivi de près par Sophie. Derrière on se retrouve Céline, Eric et moi, avec des chaussures pas du tout adaptées. Pas grave, on profitera du paysage plutôt que de faire la course !
On traverse quelques rivières (heureusement on était déjà trempés), des rizières immenses, et de la forêt bien fournie dans des pentes hyper raides et glissantes. Tous les 3 on se laisse vite distancés. On se perd même : satanés confettis, on ne les trouve plus. Marche arrière, pour enfin retrouver notre chemin. Nous sommes partis vers 16h, et la nuit tombe vers 19h.
On a pris le parcours long… on n’est pas arrivés ! Malgré tout, vers 18h45, on arrive sur de la route et Etienne est venu nous chercher en moto : on est vraiment les derniers des derniers ! Il nous restait encore 1,5 km à faire et on en avait déjà parcouru 9, pas mal quand même !
En arrivant sur le parking on retrouve Damien et Sophie. Ils ont mis une heure à faire le parcours court, et depuis ils arrosent ça à coup de Bintang comme tous les autres arrivés. C’est une ambiance de fête mais nous, les derniers on ne profitera que des 15 dernières minutes vu que la nuit tombe.
Nous suivons Etienne pour retourner vers le centre d’Ubud et enfin pouvons apprécier les bienfaits d’une douche bien chaude de retour à l’hôtel.
Je nettoie de fond en comble mes chaussures pleines de boues et nous nous retrouvons pour aller manger quelque part. Il est tard, 21h30, et la plupart des restos sont sur le point de fermer. On en trouve un qui accepte de nous servir, je commande un bon vieux steak-frites bien mérité [35 000 R]. Visiblement le personnel est pressé de nous voir partir car ils doivent fermer. On se déplace donc vers un bar juste à côté où l’ambiance est plus détendue.
Damien se commande un club sandwich : un des plus beau / gros que j’ai jamais vu ! Il doit éponger tout ce qu’il a bu pendant 2h à nous attendre et récupérer de ses effort : il a couru lui ! On rencontre un autre français, souffleur de verre, et il nous propose de passer le voir demain à son atelier. Je rentre me coucher, je suis fatigué, et demain on a prévu d’aller dans la Monkey Forest.