vendredi 5 mars 2010

7 - Malaisie - Bali



Le 05/03/2010
J'étais arrivé à mon hôtel en taxi. Cette fois, je vais essayer une solution moins coûteuse, mais plus longue (tout payé le jour même et sans réservation) : 200 m à pieds de mon hôtel à l'arrêt du monorail [Bukit Bintang]. Direction le "KL Sentral" [2.10 MYR] qui est fonctionnel mais toujours en construction et qui servira de hub inter-transports (Bus, Monorail, Train, Avion) [15 min]. Une fois sur place, direction l'un des cars de Air Asia. Cette compagnie low cost a très bonne réputation et pour [8 MYR] permet de rallier KL Sentral à LCCT, l'aéroport "Low Cost (Carrier Terminal)" de KL. Après un peu plus d'une heure de trajet, enfin j'arrive à LCCT. Pour être à l'aise, prévoir de partir de KL 3h avant le décollage [Fin enregistrement bagages : 45 min avant décollage].
Lors de ma réservation j'avais déclaré voyager avec un bagage à main, et un sac de moins de 15kg : pour cet aller ça ira, mon sac à dos fait 6,6Kg [Poids max d'un "hand luggage" 7Kg], et ma housse de bodyboard, remplie à craquer, fait 13,6Kg. Tout se passe bien, aucun supplément à payer! Ca y et je peux me faire (encore) un Mc Do [Menu Big Mac XL : 14 MYR] (ils n’ont pas de mayo, par contre leur sauce piquante est trop bonne!). Passage dans la zone d'embarquement, au moins 2 contrôles consécutifs de passeport. Pas le temps d'aller au duty free...
Enfin, l'embarquement, et déjà, le sourire aux lèvres. L'avion contient environs 100 places, toutes occupées, et on se rend tout de suite compte que l'air malaisien est très humide. En effet, de la brume sort des aérateurs personnels de climatisation. Tout l'intérieur de l'avion est dans le brouillard. Le décollage est parfait, l'air se clarifie, et c'est parti pour 3h de vol. Pas de décalage horaire entre la Malaisie et Bali. Je remplis le formulaire du visa Balinais. Enfin, la côte Balinaise, excitation à la vue de la mer même si elle à l'air plutôt calme, et mention spéciale pour le pilote qui a réussi le meilleur atterrissage que j'ai jamais eu : 0 secousses !
Là tout s'accélère, après le temps que j'avais perdu en arrivant à KL à attendre de passer l'immigration, je fonce pour ne pas avoir à attendre. Première étape, montrer le visa obtenu pour l'entrée sur le sol malaisien (je ne m'y attendais pas! je croyais l'avoir perdu) et je m'acquitte du Visa Balinais (Valable 30 jours) pour 99 MYR. Je suis dans les premiers. J'arrive devant un premier contrôleur qui inspecte longuement mon passeport me glisse un "Bon'jour kom'anss ava ?" puis le second qui doit tamponner mon passeport. Comme son prédécesseur, avec le sourire, je vois qu'il est amusé par le fait que je viens de France, il me demande de lui traduire en français les 2 mots qu'il a écrit sur un papier : "Man" & "Woman", je m'exécute : j'écris "Homme" puis "Femme". Il lit ces 2 mots et je le reprends sur la prononciation. Dans tous les cas, bon nombre de personnel aéroportuaire ont des leçons à prendre de leurs collègues balinais, car je suppose qu'il testait par là le fait que j'étais bien français (même si le test était léger) le tout dans une ambiance bon enfant et très sympathique.
Direction la récupération des bagages. Chanceux? En tous cas mes bagage sont déjà là, et à peine ais-je le temps de me retourner qu'un "porteur" vient me prendre mes 2 sacs. Ca fait bizarre au début mais bon, ça soulage. J'aperçois alors les douanes... et là, c'est le stress. Tout le monde est très gentil et a le sourire, et on a beau savoir que l'on a rien à se reprocher, mais lorsqu'on sait que la moindre drogue peut amener à la peine de mort, ça calme ! On voit alors que tout le monde rit jaune lorsque le maître chien "fait son spectacle". C'est vrai que ses mots et son attitude avec le chien sont plus que drôles, mais on ne peut pas s'empêcher d'avoir le coeur qui s'emballe lorsqu'il s'approche de nous ou de nos bagages. C'est bon rien à signaler. Je donne mon papier de déclaration aux douanes, et enfin je suis dehors !
Là, ça redevient speed, tout le monde vous encercle "Need Transport?", "Where do you stay?", "Need exchange money?". Du coup la première chose que je dois faire c'est échanger quelques euros, et là d'un comptoir à l'autre aussi ça se bouscule à qui mieux mieux. Je ne sais pas si j'ai un bon taux, j'échange 50€ [taux 1€ = 12 200 R], et j'obtiens 610 000 R. Là, le porteur me demande un dédommagement, il me montre un billet de 10 000 me faisant comprendre que c'est la somme qu'il attend. Je lui donne un billet, et là il me remercie de tout son coeur et vas-y les "my friend", "you're the best"... et alors je me rends compte que je me suis trompé de billet... 100 000 dans sa poche. Satanés zéros !!! Pas facile de s'en rendre compte sans avoir l'habitude! Tant pis ! Maintenant, je me laisse aborder par un taxiteur. Je lui dit que je ne sais pas trop où aller, mais que je souhaite aller vers Bingin / Padang. Il me renvoie vers le guichet afin d'obtenir un ticket de transport : 135 000 R pour moi et mes bagages pour aller Padang Padang.
Dans le taxi il me propose des noms d'hôtels, mais je lui dis que je n'ai pas un gros budget. Alors il me parle du Padang Padang Inn. Ce nom m'est familier... va pour le Padang Inn !!
A notre arrivée à "l'hôtel", il me semble qu'il explique en balinais au réceptionniste que je n'ai rien réservé et s'il reste de la place... apparemment c'est bon, il est presque 20h, ça y est j'ai ma chambre ! Je me pose, ma chambre est face à l'entrée principale de l'hôtel, des voitures, des motos, des planches de surf et de bodyboard sur certaines terrasses... je ne me suis pas trompé, je suis au bon endroit! [150 000 R /jrs]
Il y a 2 lits simples (oreillers + drap housse mais pas de quoi se couvrir), une commode, une table, une chaise, un miroir, des toilettes et l'eau froide. Les 2 prises murales sont comme en France et le ventilateur du plafond et les lumières marchent bien. Tout est propre juste quelques "tags" sur la porte de la salle de bain rappelle le passage d'autres surfeurs (Team PSU entre autres). Je suis bien ! Il fait chaud, je défais mes sacs, et prend une bonne douche froide (pas le choix).
Ma terrasse est commune à une autre chambre identique à la mienne, 2 anglophones y logent, et je vois un bodyboard à l'extérieur, au milieu des chaises et des tables basses. Il est 22h, je me couche, et ne m'endors qu'à 3h du matin...

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